Nom: Pendragon
Prenom:Endrix
Age:22 ans
Caractere:Endrix à un caractère bien à lui. Très lunatique, on pourrait dire qu'il change au fil des saisons.
En été, c'est un homme renfermé presque inaccessible. Introverti, il aime rester seul et évite les confrontations hasardeuses. Détestant la chaleur, il marmonne souvent dans son coin des injures contre l'étoile.
Le printemps: on ne peut pas dire que son caractère change beaucoup. Néanmoins, comme le temps se rafraîchit, il intègre plus facilement les groupes, sans pour autant y participer activement. Son mauvais caractère commence à ressortir, surtout pendant les jours de pluie.
L'hiver est sa saison préférée. Enfin, il commence à bien vouloir décrocher quelques mots. C'est aussi la saison de son coté noir. Teigneux, il s'emporte pour un oui ou pour un non. D'ailleurs il n'hésite pas à en venir en main.
Enfin, arrive l'automne. Serein et calme il passe son temps à réfléchir. Poète dans l'âme, il exprime ses sentiments par écrit. S'il avait su éviter la prison, ses poèmes seraient sans doutes connu du public.
Se qui ne change pas, qu'importe les saisons, c'est son coté rancunier
Description physique:Svelte et grand, Endrix est un homme impressionnant. Son charisme imposant se mêle avec agilité à son fort caractère. Il a une peau très pâle et donc, un tint presque maladive. Les jours de pluie et après le sport, ses joues prennent une tinte rosée. Ses cheveux sont noirs et ont parfois, lorsqu'ils son mouillés, tendance à boucler. Fins, ils descendent jusqu'au bas de sa nuque et pendent sur tout son front.
Le contour de ses yeux semblent dessiné au crayon noir, se qui renforce ce coté mystérieux, terrifiant. Leur iris sont marron ou noir selon les saisons. Les expressions de son visage se font souvent à travers ses sourcils fins et bien dessinés. Par contraste ses lèvres sont rouges vifs. Un joli nez fin, lui donne un visage angélique captivant. L'une de ses oreilles est percées par une simple boucle ornée d'une pierre aussi rare que précieuse.
Endrix a un long garni de pendentifs et autres extravagances.
Ses membres sont fins mais dégagent une grande puissance vérifiable seulement après coups. Relativement sportif ses jambes sont solides et rapides.
Histoire:
Combien de larmes devrais-je faire verser, pour que tu viennes me consoler ?
Les mots sont la plus puissante drogue utilisée par l'humanité. Mais en attendant de trouver les mots, l'aiguille traverse ma peau.
Mon corps se plonge dans un état léthargique. Je sens mon rythme cardiaque ralentir, au point de ne plus le sentir. L'aiguille se retire de ma chaire, rougie à son contact. Une douce chaleur m'enveloppe. Mon dos rencontre une surface moelleuse, ma tête se cale entre deux oreillers. Les pupilles dilatées fixant un point dans le vide: je me sens bien. Un voluptueux brouillard embrume mon esprit. Incapable de réfléchir, j'oublie les ennuies de la vie.
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Plongé, dans ma phase d'adolescent révolté, je piétine les règlements et brave les lois. Ma curiosité naturelle, me pousse à tout essayer, à tout voir, à ne rien oublier.
Accolé contre l'enceinte du lycée, la semelle d'une chaussure plaqué contre le mur, les deux mains dans les poches d'une veste gothique, je coince une cigarette entre deux doigts et sors un briquet.
" Heps ! Qu'est-ce que tu fais ? "
Avec un déhanchement pour le moins surprenant, une femme arrache ma cigarette et l'écrase avec ses grandes bottes noires.
Qui était-elle pour se mêler de mes affaires ? J'entendais bien mener ma vie comme je l'entendais !
" Hé ! Occupez vous de vous, et y'auras plus de problèmes pour personne "
Je l'ai provoqué, j'en payais le pris. Un coup de genoux, bien placé et je me retrouve plié en deux, les dents serrés. Je la sens me toiser de haut, j'ai horreur de ça. Non sans difficultés, je me relève. Un long silence accompagné de regards menaçant commencent.
Ses yeux étaient d'une étranges bleutés, semblables à la lune traversée par de fins nuages. Son tailleur mettant en évidence ses formes avantageuses et dégageaient toute la féminité qu'une femme puisse avoir. En tant qu'homme et surtout en tant qu'adolescent, j'avoue ne pas avoir été indifférent devant tant de charme.
Ce jour là, je ne vins pas à l'école. Le jours suivant non plus, ni celui d'après.
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Traîne de force par mes deux parents, je ne pus échapper à la vie de lycéen. Le principal m'attendais de pied ferme et était bien décidé à me passionner par l'école.
" Alors, Endrix, voilà une semaine que nous t'attendons. Je me doute bien que l'école n'est pas ton fort, mais il n'y a pas que l'alcool et le sexe dans la vie mon garçon... "Venant d'un chef d'établissement je fus étonné devant tant de franchise. J'en perdis mes mots et gardant le silence jusqu'à la fin de l'entretien.
Finalement il était convenu que je ne sécherais plus aucun cour jusqu'à la fin de ma scolarité. Enfin, voilà un accord à sens unique.
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Le pas lourd, j'entre dans la classe, manquant de fracasser la porte. Tout les yeux se lèvent sur moi. Se sentir agresser pour un premier jour, c'était pas l'idéal. Je m'apprête à faire demi tour, mais une main se pose sur mon épaule et deux yeux bleus m'ordonnent d'aller m'asseoir. Si les leçons de cour me passaient au dessus de la tête, j'apprenais très bien ceux de la vie.
" Très bien, maintenant qu'on est tous là, nous allons étudier les suites arithmétiques. Prenez vos cahiers et commencez à prendre des notes. "---------
Si jusqu'alors mon absentéisme battait des records, Mme Amber Tsuki y remédia dans un cours laps de temps. Dans le cas ou, par malheur, je restais cloué dans mon lit une journée, elle s'asseyait sur le paillasson attendant ma prochaine sortie. Face à elle, je ne pouvais rien. Il n'existe pas de professeur plus acharnée, croyez moi.
Au cour d'un mois, j'appris qu'elle faisait partie du corps enseignant depuis 3 ans, qu'elle en avait 33 et qu'elle comptais pas me lâcher d'une semelle.
" Vous comptez me harceler encore longtemps ? "" Aussi longtemps qu'il sera nécessaire pour que tu deviennes un élève assidu "" C'est peine perdu " Marmonnais-je.
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Les jours se suivent et les examens approchent. J'ai établi un record: six mois d'activité au sein de l'école. D'ailleurs je ne savais pas qu'on apprenait des choses dans ce genre d'établissement.
Je veux devenir chirugien.
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Des gouttes de sueur tombent sur le sol de ma chambre. Je suis parcouru de tremblements. Ma respiration n'a jamais été aussi saccadée. A chaque inspiration mon coeur s'emballe et semble vouloir s'extirper de mon corps. La main sur la poitrine, ma vision se brouille, mon corps s'affale sur le sol.
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Quelque chose coule sur mon front. Plongé dans la pénombre, je me sens étrangement bien. Apaisé, je sens cependant mon corps s'engourdir. J'ai le pressentiment que quelqu'un est à coté de moi. Je peux apercevoir ses brefs mouvements, sentir l'odeur sucrée du miel.
Mes yeux s'ouvrent, ma vision nébuleuse me laisse apercevoir les traits si familiers d'Amber. Penchée au dessus de moi, elle me jette un regard sévère.
" Nan mais qu'est-ce qui t'as pris !? Tu approchais du but ?! Pourquoi t'as fait ça ?! "A ses yeux j'étais un adolescent turbulent, mais pourtant innocent. En apprenant mon penchant pour la drogue, son regard changea.
Je fus plus affecté que je le pensais. Je ne pensais pas que son jugement à mon égard était aussi important à mes yeux. Se n'était qu'une prof.
Ses visites étaient régulières et journalières. Mon corps avait subi une overdose et me faisait souvent défaut. La plupart du temps je dormais, les autres moments étaient consacrés à l'apprentissage du corps humain, des maladies etc...
" Tu ferais mieux d'étudier les Maths..."Mes yeux continuèrent leur excursion du bouquin calé entre mes mains.
" Tu m'as dis d'étudier se qui me plaisait "Elle ne rajouta rien et s'asseye sur le rebord de mon lit d'hôpital. Un agréable frisson me parcourut tandis que ses lèvres frôlèrent les miennes.
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Je ne touchais plus à la drogue et fis une croix sur mon adolescence pour me consacrer corps et âme à Amber, à mon avenir.
Est-ce qu'une relation prof-élève ne choquait personne ? Bien au contraire. Cette attitude marginale lui fit perdre son emploi. Nous emménageâmes dans un petit appartement à Tokyo et je commença mes études de médecine. Nos parents voyaient cette union d'un mauvais oeil, enfin tous, sauf le père d'Amber. Je me rappelle encore le jour ou je lui ai annoncé la nouvelle.
Le permis en poche, j'arpente les rues à la recherche de la demeure familiale Tsuki. Sur un bout de papier chiffonné, une inscription m'indiquait l'adresse. Mon sens de l'orientation étant limité je mis une demi heure pour atteindre mon but. Je frappe deux coups secs. La porte s'ouvre.
" Bonjour, c'est à quel sujet ? "
" Au sujet de votre fille "L'objet de ma visite devait les intéresser suffisamment pour qu'ils me laissent entrer et m'asseoir sur un immense fauteuil de cuire.
" Voilà deux semaines que nous n'avons plus de nouvelles. Il ne lui ai rien arrivé au moins ? ""Et bien si "Un cri d'horreur résonne dans la gigantesque pièce constituant le salon. Le paternel accourt pour savoir se qui peut bien se passer.
" Enfin, rien de mal rassurez vous ! " M'empressais-je d'ajouter.
Mme Tsuki pose une main sur son coeur, rassurée de la nouvelle. Son mari s'installe auprès d'elle.
" Nous souhaitons nous marier "Ils me dévisagèrent un à un. Peut être espéraient-ils un fou rire ou l'annonce que tout ceci n'est qu'une blague. Le choc passé, le paternel se lève, s'approche et me regarde d'un air grave.
" Quel âge as-tu ? "
" 18 ans " Répondis-je sans baisser mon propre regard.
" L'aimez vous ? "Le devoir d'un parent est de rendre heureux son enfants, du moins c'est la façon dont je les conçois. La question trouvait toute sa logique dans ce devoir. La réponse ne faisait aucun doutes ni pour moi, ni pour lui.
" Plus que tout "Tandis que ma réponse semblait satisfaire le questionneur, Mme Tsuki pris lâchement la fuite par la première porte de la maison.
La suite ressemblait à un interrogatoire. Mes projets d'avenirs convenaient mais je ne peux pas en dire autant de mon passé qui fit naître des réticences chez son père. Après mon passage devant le "tribunal", il fut décider d'attendre mes 20 ans pour le mariage et surtout pour le consentement.
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Six mois plus tard, le jour fatidique arriva. Amber eut une envie irrésistible de shopping. Sa garde robe commençait à faiblir et elle voulait y remédier. Contraint de l'accompagner, j'annule mes cours de la journée et sors le porte monnaie. Nous nous engageons dans les rues piétonnes et balayons du regard les magasins.
" Celui là a l'air pas mal, non ? "J'esquisse un sourire en lui tendant notre petite réserve d'argent. Elle se hisse sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur mes lèvres. Aussitôt elle disparue parmi la foule, en dévorant des yeux les étalages.
J'aperçois un café un peu plus loin et décide de m'y arrêter en l'attendant.
Au passage, je m'arrête sur un stand de glace et en commande deux.
Un crissement de pneus...
Le crie des passants....
Une voiture vient de percuter quelqu'un. Les glaces tombent au sol, libérant leur substance sur le gravier. Je me précipite sur les lieux, espérant, priant. Mon corps est de nouveau pris de tremblement, tandis que mes yeux parcourent le corps allongé sur le sol, inerte. Ma vision s'embrume, mon coeur étouffe.
Je m'effondre à genoux. Dans un dernier effort, mon bras se tend vers elle. J'aurais voulu hurler.
Pour la première fois, mon coeur trahis ma peine. Je sens mes larmes couler sans que je puisse les retenir. La plus belle d'entre elles suinte sur la poitrine d'Amber.
L'irrestible envie de l'étreindre jusqu'a ce que mes forces m'abandonnent me submerge.
" Alors, qu'est- ce que sa fait de perdre quelqu'un de proche ? "Les têtes se tournent vers la voix rauque. Un adolescent guerre plus jeune que moi me toise de haut en bas. Envahi par une colère grandissante je me lève prêt à lui coller une bonne correction.
" Je peux te la ramener "Deux mots résonnaient dans ma tête: la ramener. Si cela avait été possible il n'y avait pas à ésiter. Mes doigts se refermèrent sur son col.
" Comment !? "Sans me faire lâcher prise il me tend un tube à essai rempli d'un liquide rouge. Un sourire carnassier se dessine sur pâle visage." Bois "Le liquide descend le long de ma traché. Un gout ferreux se répand envahissant mes poumons agréssés par la substance. La suite n'a pas vraiment d'importance. Comprenant qu'Amber ne pourrait être qu'un souvenir, je choisis le pire des camps.
Camp:Les lumineux
Infecté ou pas et par quel sang: Oui, Tino
Malformation : Aucune
Autres. Endrix maitrise aujourd'hui toute la science qu'est la medecine.